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  • Céline Degeans

Le SOPK, maladie hormonale « commune » donc « normale » ?

Comme 1 femme sur 10, je suis atteinte d’un SOPK, comment cela a changé ma vie ?

 

La première fois que j’ai parlé du diagnostic du SOPK à ma mère, elle m’a confié :

“Je me reconnais dans ces différents symptômes, c’est comme si tu m’annonçais ce que le corps médical ne m’avait jamais diagnostiqué”.


Quant à mon père, sa réaction a été : “C’est commun chez les femmes non ?”


En effet, 1 femme sur 10 est atteinte du SOPK, Syndrome des Ovaires Poly Kystiques. Parce que c’est « commun », c’est « banal » et « normal » ?


Je suis Céline Degeans, hypnothérapeute et accompagnatrice en développement personnel à l’Île de La Réunion. J’ai été diagnostiqué SOPK le 26 juin 2020.


C’est lors d’un rendez-vous de contrôle du positionnement de mon stérilet en cuivre, qu’une échographie endovaginale a révélé de multiples petits kystes autour des ovaires, que l’on appelle des « follicules » au développement inachevé.


Encore méconnu du corps médical, les gynécologues du cabinet ont à tour de rôle observé mon échographie puis ce sont les effets secondaires qui ont posé le diagnostic.


En effet, au cours des 6 derniers mois, je me suis beaucoup questionné. Après l’arrêt de la pilule en novembre 2019, j’ai rapidement observé des changements dans mon corps : acné, accentuation de la pilosité, chute de cheveux, prise de masse musculaire, irrégularité des règles voire absence de certains cycles et douleurs pelviennes.


Lorsque je regarde mon échographie 12 mois en arrière, rien ne laissait pressentir cette anomalie. Cela s’explique par l’arrêt de la pilule hormonale pour le passage au stérilet en cuivre. Mon corps, ne recevant plus sa dose quotidienne d’œstrogènes, a laissé s’exprimer ce déséquilibre : une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin entraînant chez moi une prise de masse musculaire inhabituelle et une accentuation de la pilosité, également sur des zones nouvelles (poitrine, dessus des lèvres et cou).


Accompagnatrice en développement personnel, également modèle photo, jeune femme en construction de ma féminité, en quête d’amour de moi-même, ces effets indésirables auraient pu mettre à l’épreuve l’acceptation de mon reflet dans le miroir.


A l’annonce du SOPK, incluant de grands risques d’infertilité, c’est tout d’abord le monde qui s’écroule avec le film de ma vie qui défile. Ma féminité, ma fertilité remises en question ?

Je quitte le cabinet avec la prescription d’une prise de sang et des questions… J’ai besoin de marcher sur la plage et laisser les émotions se libérer. J’ai le droit d’avoir peur, de pleurer, je ne comprends pas mais c’est ok, c’est une expérience, mon expérience.


Je reprends rapidement mes esprits, laissant les vagues transporter mes doutes au large, j’accepte ce défi de la vie et prends un nouvel état d’esprit.


"Je ne m’identifierai pas au SOPK. Je ne le laisserai pas vivre en moi. C’est mon corps, ma vie, ma liberté."

Les semaines qui ont suivi, j’ai visualisé ma guérison en auto hypnose, changé mes habitudes alimentaires sur les conseils d’un ami naturopathe et j’ai respiré la joie, la santé, l’amour.


Le diagnostic d’une maladie s’est transformé en quelques semaines en un espoir de guérison… (à suivre sur Medium)


Only Love.


Céline Degeans.


 

Si tu veux découvrir mon histoire, mon évolution, rejoins-moi sur Facebook & Instagram. Si tu as toi-même été diagnostiqué d’une maladie hormonale ou tu connais une femme concernée, nous pouvons en discuter.




Autorisation : Partage de texte dans son intégralité et en citant la source.

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